Les lauréats
Quatre Cuma, quatre histoires, quatre photos qui en font les lauréats de ce concours "Histoire(s) de Cuma".
LES CUMA ONT 80 ANS
Les bâtiments de Cuma ne sont pas de simples hangars. Ils sont des repères collectifs, lieux de rencontres, de partage et de transmission : le cœur battant du collectif.
Récits inspirants et photos parfois chargées d’émotion : le concours Histoire(s) de Cuma organisé à l’occasion des 80 ans des Cuma a rassemblé 164 participations issues de toute la France.
Les bâtiments sont bien plus que des abris pour le matériel : ils incarnent l’âme collective des Cuma. De la transmission familiale comme à la Cuma Ar Boudou, aux projets modernes et multifonctionnels comme à Montpouillan ou à la Cuma CEPVIL, chaque hangar devient un lieu de rencontre, de gestion, de formation ou de convivialité. Certains sont le fruit d’efforts partagés de longue date, d’autres symbolisent l’entrée d’une nouvelle génération. Le bâtiment rassemble, accueille les adhérents, et structure une vie collective faite de travail mais aussi de lien social durable.
Une histoire de transmission et d’initiatives
Sur la photo, nos parents bâtissent le hangar de la Cuma, il y a plus de 40 ans.
Aujourd’hui, nous poursuivons ce qu’ils ont lancé, avec la même énergie. Transmise de génération en génération, notre Cuma reste un moteur d’innovation, un lieu de partage et de lien, entre agriculteurs actifs et retraités. Plus qu’un simple échange de matériel, c’est une aventure humaine tournée vers l’avenir.
héritiers d’idées, bâtisseurs d’avenir
En 2000, l’inauguration du bâtiment de la Cuma de Montpouillan a marqué l’aboutissement de longues années d’efforts collectifs. Ce jour-là, la fierté était palpable : les agriculteurs célébraient bien plus qu’un hangar — un symbole de modernisation et de solidarité.
L’un des fondateurs a pris la parole, rappelant avec malice les débuts hésitants : « Au départ, on nous prenait pour des rêveurs… Aujourd’hui, on inaugure un bâtiment qui servira à plusieurs générations ! » Une déclaration saluée par des rires et des applaudissements.
Présents ce jour-là, le président de la Fédération des Cuma du Lot-et-Garonne et le député-maire de Meilhan-sur-Garonne ont salué la force du collectif rural. La journée s’est conclue autour d’un verre de l’amitié, gravant ce moment dans la mémoire de tous.
un bâtiment pour la Cuma… mais pas que
La Cuma est née sous l’impulsion de 11 Cuma du territoire en 1988, avec un projet d’un hangar-atelier. La particularité de cette Cuma vient par le fait que son président Daniel BERTRAND, est formateur au CFA de Monflanquin.
En 1999, une convention est signée : le hangar servira d’atelier pour les jeunes, avec tout le parc matériels comme cas pratique ! Son aménagement et sa mise au norme a été réalisé par les élèves et les adhérents de la Cuma.
Le CFA a aujourd’hui déménagé, mais le hangar est toujours un lieu de rencontre et d’Assemblées générales pour les Cuma du Canton et il a permis l’installation de jeunes.
une fierté pour tous
Depuis près de 40 ans, la Cuma de Mugron Communale profite de son hangar. Stockage du matériel, atelier, salles de réunion constituent l’ensemble de ce bâtiment inauguré en 1989 !
Adossé au lycée agricole local, le hangar a servi et sert encore aujourd’hui, d’outil pédagogique pour les équipes enseignantes et étudiants de l’établissement.
30 ans et des nouveaux locaux
Créée en 1995, cette Cuma départementale a été pionnière dans l’Ouest dans le domaine du déchiquetage. Depuis, elle a évolué et diversifié ses activités, en intégrant le ramassage de betteraves, le compostage, la presse à huile et bien d’autres services. Aujourd’hui, elle réunit près de 700 adhérents et emploie sept salariés.
Nous profitons de cette journée pour que les Tarnais nous présentent en retour le travail qu’ils ont réalisé sur l’investissement collectif dans le solaire sur les bâtiments des Cuma et la création de deux SAS solaire pour porter le programme, qui nous invite à tester la faisabilité sur le département de la Loire, en bénéficiant de la formidable expérience des collègues Tarnais.
800 km pour un partage d’expérience
Près de 800 km dans la journée pour les administrateurs de la Cuma Mugron communale, direction la Cuma de drainage à Albi pour échanger entre cumistes : nous avons emmené notre robot de lavage de panneaux photovoltaïques et notre chauffeur pour une démo et partager notre petite expérience sur l’activité, à la demande de la Fédération des Cuma du Tarn qui envisage d’investir à son tour dans un robot.
800 km pour un partage d’expérience
Construction du bâtiment qui servira aux 130 adhérents de la Cuma, afin d’y stocker les 60 matériels.
Quatre Cuma, quatre histoires, quatre photos qui en font les lauréats de ce concours "Histoire(s) de Cuma".
Quand les territoires sont frappés par l’urgence, les Cuma répondent présentes et se transforment en véritables piliers de solidarité locale.
Même sans gravité, les accidents en Cuma rappellent l’importance de la vigilance à avoir au quotidien et de la solidarité qui en découle.
Depuis près d’un siècle, les Cuma s’écrivent au pluriel. Derrière chaque tracteur, il y a une histoire, des pionniers, des initiatives et une volonté commune de construire l’avenir ensemble.
Au-delà des machines et des chantiers agricoles, les Cuma sont aussi des lieux de vie, d’échange et de partage. La bonne humeur est aussi bien huilée que les machines.
Derrière chaque tracteur, il y a des femmes et des hommes qui s’engagent, coopèrent et font vivre l’esprit Cuma où les bras, les cœurs et les sourires ne manquent pas.
Dans les Cuma, on hérite du tracteur autant que de la solidarité ! L’agriculture en collectif, ça se cultive de génération en génération.
L’innovation est au cœur des dynamiques collectives des Cuma : technologie, l’expérimentation ou l’organisation du travail, elles démontrent que le progrès en agriculture peut être à la fois technique et humain.
Derrière chaque nom de Cuma se cache une histoire singulière, entre héritage local, ancrage territoriale, clin d’œil humoristique ou anecdote mémorable.
Tracteurs, semoirs, moiss’batt’… Dans les Cuma, les machines tournent à plein régime, mais jamais en solo : ici, c’est l’esprit d’équipe qui fait carburer les moteurs.