Groupement d’intérêt économique et environnemental

Qu’est ce qu’un GIEE ?

Un Groupement d’Intérêt Économique et Environnemental est une organisation collective qui réunit des agriculteurs, des acteurs de la filière agricole, des collectivités territoriales et des partenaires techniques. L’objectif est de favoriser des pratiques agricoles innovantes, respectueuses de l’environnement et économiquement viables. Ce sont des leviers essentiels pour la transition agroécologique et la promotion d’une agriculture…

Un GIEE constitue un cadre de coopération volontaire et pérenne entre des agriculteurs et d’autres acteurs du territoire. Ces groupements visent à mettre en œuvre des projets innovants et durables, en mobilisant des savoir-faire techniques, économiques et environnementaux. Ils permettent notamment de partager des expériences, des connaissances et des moyens pour développer des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, tout en améliorant la rentabilité des exploitations.

Un GIEE passe par 2 périodes : une période d’émergence d’une durée d’1 an maximum. Puis une période de reconnaissance d’une durée variable entre 3 à 9 ans.

Qu’est qu’un GIEE en émergence

Les GIEE en émergence désignent des initiatives collectives qui sont en cours de constitution et qui expriment une volonté de collaboration pour mettre en place des actions innovantes en agriculture. Ces projets sont en phase de conception et de structuration, mobilisant les acteurs locaux autour d’objectifs communs liés à la préservation de l’environnement, à la valorisation des ressources locales et à l’amélioration des performances économiques des exploitations.

Qu’est qu’un GIEE en reconnaissance

Les GIEE en reconnaissance désignent les groupements ayant formalisé leur projet et obtenu l’agrément des autorités compétentes. Cette reconnaissance officielle leur permet de bénéficier d’un soutien financier et technique pour mettre en œuvre leurs actions sur le terrain. Les GIEE en reconnaissance sont pleinement engagés dans la réalisation de leur projet, en s’appuyant sur un cadre de gouvernance défini et en participant activement à la dynamique collective de transition agroécologique.