Préserver les légumineuses
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Les luzernes très présentes dans le département, notamment sur les zones de causse, se sont maintenant développées sur d’autres régions. Cette plante précieuse mais fragile, possède près des deux tiers de sa valeur azotée dans les feuilles. Pas étonnant que l’on voit se développer des andaineurs spécifiques, permettant de réduire les pertes de feuilles.
Jeudi 18 juillet, la FDCUMA, avec l’appui de la Cuma de Salles la source, a organisé une démonstration d’outils adaptés à la récolte des légumineuses.
6 concessionnaires ou constructeurs ont répondu présents, en déplaçant des andaineurs à peignes, SAMASZ, ELHO et STIRMOT, à tapis, KUHN, frontal et arrières, POTTINGER et SAMASZ. CCME, entreprise aveyronnaise basée à Viviez, a présenté son retourneur d’andains à rotor, matériel en service depuis longtemps et qui mérite d’être plus connu.
Près de 30 personnes se sont déplacées pour observer le travail réalisé, sur deux parcelles, la première pour andainer après un fanage et la seconde pour déplacer ou regrouper des andains fauchés deux jours plus tôt. Les différents outils grande largeurs, ont montré leur capacité à ramasser et regrouper des andains simples ou doubles, à droite à gauche ou au centre, selon les besoins. L’entrainement hydraulique des différents éléments, pick-up, rotor ou tapis, permet de limiter l’impact mécanique sur le fourrage. Ces matériels se perfectionnent, avec par exemple des fonctions arrêt du tapis, pour éviter des tas en bout de champ. Mais il faut être attentif aux réglages pour valoriser au mieux ces outils. Avec une vitesse de 8 à 10 km/h, les débits de chantiers dépassent les 5ha/h, ce qui permet d’envisager une utilisation collective.
2 Cuma sont actuellement équipées d’andaineurs à tapis grande largeur, avec une motivation au départ de changer de façon de travailler à l’ensilage, en privilégiant une coupe à plat pour accélérer le séchage, avant le regroupement pour la récolte, en ensilage notamment. Ensuite la diversité des chantiers pour regrouper les andains, enrubannage, foin et paille, permet d’atteindre des volumes de travail importants pour diluer le prix d’achat élevé de ces outils. Pour exemple, la Cuma de Montlaur équipée depuis 4 ans, réalise plus de 500 ha/an !